« Marivaux me procure un sentiment de légèreté : je me délecte à le lire. Il est vivifiant et excitant. […]Le jeu, l’amour, le hasard : c’est mon cinéma ». Abdelatif Kéchiche
Janvier 2001… le public et le jury du Festival découvraient et s’enthousiasmaient pour La Faute à Voltaire, la première œuvre d’un inconnu, Abdelatif Kéchiche, qui remportait le prix spécial du jury et le prix d’interprétation pour l’ensemble des comédiens.
Mai 2013… La vie d’Adèle obtient à Cannes la palme d’or et ses comédiennes le prix d’interprétation…
Son deuxième film, L’Esquive, met en scène le grand écart entre le langage de Marivaux, joué par les jeunes en fin d’année pour la fête de l’école et le langage des cités que ces jeunes utilisent au quotidien. S’appuyant sur les deux textes, Alain Sebbah nous montrera que si on ne parle pas XVIIIe siècle au cinéma, en revanche, le XVIIIe siècle y fait entendre sa voix…
Les dames du Bois de Boulogne, est un film inspiré de l’histoire de Mme de la Pommeraye dans Jacques le fataliste et son maître, de Denis Diderot, dialogues de Jean Cocteau. Dans le cadre du partenariat avec les Lyriades de la langue française, Alain Sebbah présentera Bresson "écrivain cinématographe" du jeu de l’amour dans Les Dames du bois de Boulogne et s’attachera plus particulièrement au rôle des dialogues dans l’adaptation du roman au cinéma, de Diderot à Cocteau.