- 21 mai 2014 :
L’avenir de l’écrit

Chacun s’accorde pour constater la révolution intellectuelle et culturelle en cours au niveau mondial.
Ainsi, le fait de se poser la question de l’avenir de l’écrit nous semble symptomatique des inquiétudes soulevées en ce débit de millénaire par :
 les changements technologiques accélérés lesquels impactent directement la quantité d’information conservée et transmise, laquelle est en augmentation exponentielle,
 de nouvelles modalités de communication bien décrites par les auteurs (de Marshall Mac Luhan à Manuel Castells via Regis Debray) analysant le passage de la galaxie Gutenberg ou graphosphère à celle de l’Internet ou numérisphère.
Ceci pose évidemment la question du partage du savoir et de ses modalités de transmission au cœur de ce que l’on a nommé la « digital economy » où les agents de l’information sont désormais à la fois producteurs et consommateurs. Ceci provoque ainsi une remise en cause :
 de la position de l’écrit comme medium dominant lié aux pouvoirs, qu’il s’agisse de celui des clercs ou de celui des politiques,
 des caractéristiques technologiques qui lui sont liées et l’on mesure le chemin parcouru depuis les supports rigides (pierre marbre tablettes) ou souples (papyrus, parchemins, codex, des anciens) ou encore les livres en rouleaux, volumen, aux nouveaux supports électroniques (cd internet) via les livres imprimés. Chaque saut quantitatif de la technologie a en effet reposé cette question de l’avenir de l’écrit. La question n’est donc pas neuve, mais elle est actuelle par les effets multiplicateurs observés. Nous traiterons donc la question posée sous trois aspects :
 les savoirs de l’écriture et leurs mutations,
 les nouvelles modalités de communication et leur impact sur l’écrit,
 la relation que nos sociétés post modernes entretiennent à l’écrit.

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Parcours professionnel.

Georges Bertin, socio-anthropologue, docteur HDR en sciences sociales, directeur de recherches au CNAM des Pays de la Loire.

 1967-1971 : professeur d’enseignement général en France et Algérie.
 1971-1975 : Directeur Centre d’Animation La Prairie, Caen, Basse Normandie, France.
 1975-1977 : coordinateur culturel du Contrat Ville Moyenne d’Alençon.
 1977-1992 : directeur de l’Office départemental de la Culture Orne Animation. Chargé de cours à l’Université PARIS 8 Vincennes à Saint Denis et à l’Université de Caen.
 1989-1992 : membre du Conseil Economique et Social Régional de Basse Normandie.
 1992-1995 : directeur de l’Institut de Psychologie et Sociologie Appliquées à l’Université catholique de l’Ouest d’Angers, MCF en sociologie. Directeur du Groupe de recherches sur l’Imaginaire de l’Ouest.
 1995-1999 : vice-recteur de l’Université catholique de l’Ouest, à Angers.
 Août 1999 - Février 2008 : directeur général de l’Institut de formation et de recherches en intervention sociale au CNAM des Pays de la Loire à Angers (CNAM-IFoRIS).
 2000-2008 : directeur du séminaire anthropologie de l’imaginaire au CNAM Angers.
 2005-2007 : directeur du Centre d’Enseignement du Conservatoire National des Arts et Métiers d’Angers.
Depuis 2006, directeur de la revue internationale francophone de sciences sociales Esprit critique, http://www.espritcritique.fr, coordinateur de la recherche en science sociales au CNAM PDL.

Bibliographie en lien avec le sujet.

 Imaginaires et Utopies entre marges et marchés (en codirection avec Nizia Villaça), Esprit Critique, 2010.

 Les Imaginaires du Nouveau Monde, (en codirection avec Lauric Guillaud) éd L’àpart. 2011.

 Imaginaires, Savoirs Connaissance en codirection avec Yvon Pesqueux, éd du CNAM PDL, 2011.

 Cultures et communication interculturelles, (en codirection avec Cristiane Freitas et Sylvie Chiousse), Esprit Critique, 2012.

 Pour une autre politique culturelle, institution et développement (avec Danielle Rauzy), L’Harmattan, 2012.